Mesure de COT sortie rejets aqueux

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Sujet

Mesure de COT sortie rejets aqueux

il y a 18 ans
Inscrit depuis 20ans nova

nova «Technicien instrumentation»

Bonjour, je suis sur le point de remplacer un COTmètre à persulfate controlant les rejets aqueux d'une unité de production de phénol mais n'étant pas un spécialiste en la matière je cherche de l'aide. Quelqu'un pourrait-il m'indiquer la différence entre un appareil au persulfate et un COTmètre à ozonation ? Compte tenu que nos rejets ont une teneur élevée en sels quel est le principe le plus adapté à nos besoins ? Avez-vous une expérience particulière dans ce domaine avec certains fournisseurs ? Par avance merci.
il y a 18 ans
Inscrit depuis 20ans MenPhil

MenPhil «Autre»

Un TOC (ou COT) mètre procède par deux étapes : D'abord on oxyde et ensuite on mesure "l'après oxydation". L'oxydation se fait par (grossièrement): - UV (pour de l'eau très faiblement chargée, comme de l'eau ultra pure où l'UV est parfait et largement suffisant). - Par four basse température (environ 680°C quand même ; en tout cas avec un pouvoir oxydant bien plus élevé que l'UV; Cela convient pour les eaux de rejet mais on n'est pas sûr d'avoir encore tout oxydé correctement, même s'il y a des additifs pour aider) - Par four haute température (environ 1200°C ; plus besoin d'additif, on est sûr qu'à cette température tout est crâmé, pardon : "oxydé"). S'il y a une forte teneur en sels, il ne faut pas hésiter et prendre la dernière solution afin d'être sûr d'obtenir quelque chose de crédible et de représentatif à mesurer. La tendance actuelle est de mesurer "en ligne" et non plus "en batch" (par prise d'échantillons). Or il se trouve qu'après avoir auditionné beaucoup de fournisseurs sur le sujet pour notre application, un d'entre eux semble être parfait pour la vôtre. Le matériel est allemand et est représenté en France par une personne très compétente que je ne saurais vous recommander : Sté ANAEL à Villemandeur (45700). Cette société propose des mesures en ligne (donc en continu) pour vraiment tous types d'eaux, même celles extrêmement chargées...
il y a 18 ans
Inscrit depuis 20ans boris

boris «Resp. instrumentation»

Bonjour, Comme l'a dit le collègue précédent, le principe d'un COTmètre continu est d'oxyder le carbone organique en CO2 qui est ensuite facilement dosable. Il faut donc un oxydant puissant, le persulfate dans un cas et l'ozone dans l'autre. Le principal avantage que je vois à un appareil à ozone est que l'oxydant est fabriqué in situ et qu'il n'y a pas de réactif à conserver, amener sur place, manipuler, ce qui est appréciable en termes de frais d'exploitation et sûreté. Ceci étant, il faut voir les prix, le fonctionnement en condition réelles, la qualité de l'assistance du fournisseur.... Le mieux est de demander aux constructeurs des essais avec des échantillons. Une telle décision demande sûrement plusieurs mois pour être murie. Désolé pour ce point de vue de généraliste, j'ai seulement essayé de collaborer. Bon courage
il y a 17 ans
Inscrit depuis 18ans FRANCOISL

FRANCOISL «Technicien maintenance»

Bonjour, Concernant les analyseurs de COT, comme indiqué dans un des messages précédents, les principes de mesure sont: - Oxydation UV / PERSULFATE caractéristique: facilité de mise en oeuvre et coût, inconvénients: faible pouvoir oxydant (particulièrment sur les liaisons C=C ou + et cycles aromatiques, incompatible en marche avec + de 0.5 g/l de Cl-, consommation importante en réactif Echelle maxi 0-1000 à 2000 ppm. Au-delà, nécessite une dilution. - Oxydation Thermique à 1200°C coût plus élevé que le précédent, mais résultat analytique incomparable. Les nouvelles générations fonctionnent jusqu'à 50 000 ppm sans dilution et jusqu'à 50 g/l de Cl- !! Ces deux principes sont normalisés (NF EN 1484), l'ozonation ne l'est pas. Elle ne bénéficie pas en outre d'un pouvoir d'oxydation suffisant notamment sur de molécules ou matrice organique complexe. En espérant avoir synthétisé au mieux. A+
il y a 17 ans
Inscrit depuis 19ans fabrizio

fabrizio «Resp. Produits»

Bonjour VOTRE REPONSE EST FAUSSE. La norme indique : 1- Que les composés organiques doivent subir une oxydation 2- Que le CO2 dégagé par cette oxydation doit être mesuré par un analyseur de CO2 IR LA NORME NE DEFINIT PAS LE TYPE D'OXYDATION. Sinon pourquoi normalisée une méthode UV/persulfate dont le pouvoir oxydant est faible!! "L'ozonation" n'est pas une dénomination impropre. Ce n'est pas l'ozone qui oxyde les composés organiques mais la combinaison chimique ozone et NaOH qui va engendrer des radicaux hydroxyles (un des oxydants chimiques les plus puissants). Pour votre information, les taux d'oxydation obtenus sont très proches d'une oxydation thermique même sur des matrices très complexes. Le développement de cette méthode d'analyse a permis d'effectuer des mesures de COT sur des effluents qui étaient jugés impossible à analyser avec les technologies conventionnelles telles que l'oxydation thermique ou l'UV/persulfate. Ce n'est pas un hasard si cette technologie est en plein développement depuis plusieurs années. Si vous souhaitez avoir plus de détails n'hésitez pas A+
il y a 17 ans
Inscrit depuis 18ans CaroleV

CaroleV «Chargé de projets»

[Edit by="MODERATOR1"][/Edit] Bonsoir, Si je puis me permettre d'apporter mon point de vue, je dirais que la mesure du COT devient un paramètre de plus en plus suivi par les industriels. Je travaille en relation avec des industries agroalimentaires et ces dernières cherchent à s'équiper d'une mesure en ligne. Le problème est que certains composés chimiques sont extrêmement durs à oxyder chimiquement (je pense aux lipides, acides gras issus de graisse de canard etc...), même avec des radicaux hydroxyles et en température et pendant 2 h. En revanche, l'oxydation thermique semble donner des résultats probants et justes par rapport aux échantillons préparés au labo et testés sur un appareil de labo. Il me semble donc qu'en ligne, où la méticulosité est moindre par rapport au labo, il serait hasardeux de mettre, dans notre cas particulier, autre chose qu'un analyseur par oxydation thermique. J'espère avoir apporté ma modeste contribution sur cette analyse de COT fort recherchée actuellement. Bon week-end.
il y a 17 ans
Inscrit depuis 19ans fabrizio

fabrizio «Resp. Produits»

[Edit by="MODERATOR1"][/Edit] Bonjour Je crois que vous ne parler pas de la même technologie. La technologie de cet analyseur de COT (Double Oxydation Avancée) a des taux d'oxydation très élevée et comparable à l'oxydation thermique. Elle est très utilisée en industrie chimique, alimentaire... sur des applications difficiles et donne à ma conaissance de très bons résultats. Cette techonologie d'analyse en ligne se répend rapidement car elle a vraiment été conçue pour faire des analyses en ligne et ne dérive pas de méthode de laboratoire comme par exemple l'oxydation thermique. Allez voir le site du fabicant qui est irlandais www.biotector.com pour plus d'info Si vous souhaitez plus d'info sur le COT n'hésitez pas Cordialement
il y a 17 ans
Inscrit depuis 18ans chrisv

chrisv «Technico-commercial»

Bonjour, le fait que les méthodes d'oxydation thermique ou UV-persulfate dérivent de méthodes dites de laboratoire n'empêchent pas qu'elles soient conçues également pour les mesures en ligne. D'un point de vue théorique, et cela s'est vérifiée par l'expérience, une oxydation chimique sera toujours moins performante (ou égale) qu'une oxydation thermique, quel que soit l'oxydant utilisé (persulfate, radicaux hydroxyles etc...). Après, comme le soulignait Menphil, l'oxydation thermique peut être réalisée à 680°C avec catalyseur ou à 1200°C sans catalyseur, ele sera totale. Ce qu'il faut voir ensuite pour un analyseur en ligne, c'est le temps de réponse entre le prélèvement et l'affichage du résultat, la précision du résultat, la maintenance de l'analyseur (temps, facilité, coût des pièces et/ou des réactifs utilisés, le re-traitement éventuel des réactifs utilisés...). Cdlt