Sujet
Concours Littéraire VEGA 2015 - Thème 'Niveau'
il y a 10 ans
De retour d’un petit séjour dans un pays, petit aussi, limitrophe, septentrional, fritophile, et aisément devinable, où j’ai découvert, à la faveur d’une furtive connexion interrompue par le caprice d’une batterie défaillante, les résultats tant attendus de ce concours, souffrez, pas trop quand même, que je vous livre les réflexions qu’ils m’inspirent. Ouf !
Dans la communication des organisateurs, transparence rime avec abondance, mais parfois avec gourance, et bien sûr avec toute mon indulgence, car le quiproquo est dû à une improbable malchance ; et une mise au point s’impose :
Je suis l’auteur unique de trois opus, dont le jury a pu apprécier le niveau : un texte en prose, qui s’est fait bouler à la première sélection, pourtant le meilleur, selon moi ; deux « poèmes » versifiés, de qualité égale, toujours selon moi, dont un (souvenirs…) n’a pas franchi la seconde barrière, et l’autre (le niveau baisse) figure, à ma grande satisfaction, parmi les édités.
Le « poème » sélectionné a été, pour des raisons d’anonymat, envoyé en l’associant à un prête nom. Or, il s’avère que l’identité de ce prête-nom est celle d’une personne qui a publié un livre chez Jacques Flament, et dont, en passant, j’ai écrit la préface. L’auteur ne fréquente pas ce forum mais a cependant été reconnu du fait de cette publication. Je retire donc mon masque noir et dévoile mon visage de Don Diego qui n’est autre que celui d’Alain Kotsov, mon nom de plume.
Je suis ravi de ce succès, mais ma plus grande joie, c’est de voir promue la nouvelle écrite en collaboration avec Sarah-Lou, qui a été débusquée avec un certain retard, au mépris de la galanterie que je lui dois. Tout a commencé par un appel à binôme visible ici : http://www.forum-mda.com/t6068-Concours-VEGA-2015.htm , sur la première page d’un fil qui à présent en compte une vingtaine, auquel j’avais répondu. A cette époque, on était au début de l’automne de l’année passée, je n’imaginais pas où aboutirait cette belle aventure. J’avais, tout comme mon associée, sous-estimé la quantité de temps et d’efforts que nous allions y consacrer. Au fil des jours et des échanges nous avons affiné notre méthode de travail, nous sommes répartis les tâches d’une manière de plus en plus efficace, et, grâce à un usinage qui s’affinait avec le temps, avons vu naître sous nos yeux cette histoire imprégnée de nos fantaisies respectives. De mon point de vue, plus qu’un travail ce fut un plaisir. Je félicite Sarah pour sa bonne humeur, son ouverture d’esprit, la fécondité de son cerveau, sa gentillesse. J’espère qu’elle partage ma joie, non seulement d’être parvenu à un si beau résultat, mais d’avoir œuvré ensemble.
(Publié aussi sur le forum Maux d’Auteurs dans le fil consacré au concours)